Une aventure humaine extraordinaire !
J’ai commencé jeune sapeur-pompier à 12 ans puis je suis rentré sapeur-pompier volontaire,
en parallèle de mes études. Au cours d’un stage au sein de ma caserne, j’ai découvert le côté « formation et développement des compétences » des agents. Cela m’a donné envie d’en faire mon métier.
A la fin de ma licence de biologie, j’ai préparé, pendant 1 an et demi, le concours de lieutenant de première classe de sapeur-pompier professionnel. Pendant ce temps-là, j’ai continué à être sapeur-pompier volontaire et à monter en compétence via divers stages. Après ma réussite au concours, j’ai été recruté au SDIS 95 en qualité de chef de bureau en centre de secours principal.
Je suis parti 1 an à l’Ecole Nationale Supérieur des Officiers de Sapeurs Pompier à Aix en Provence afin de faire ma formation initiale. J’y ai appris les bases du métier, tant opérationnelles que fonctionnelles.
Après la formation, j’ai été nommé en qualité de chef de bureau planification et administration du personnel. J’avais en charge la gestion des plannings et la gestion administrative des 100 agents du centre de secours principal. Le quotidien était rythmé par la vie de la garde et la gestion d’un planning extrêmement mouvant. Pour cela, j’étais en contact direct des SPP (Sapeurs-Pompiers Professionnels) et des SPV (Sapeurs-Pompiers Volontaires), ce qui m’a fait grandir en tant que manager mais surtout en tant que personne.
En parallèle de ce poste fonctionnel, je prends des fonctions opérationnelles de chef de groupe.
Une gestion d’un centre de secours avec l’humain en guise de priorité.
Je suis adjoint au chef d’un centre de secours qui fait environ 2000 départs/an depuis début 2021. Je seconde le chef de centre dans la gestion du centre de secours au quotidien. Cette gestion comprend aussi bien les engins de secours, les pompiers professionnels et volontaire, la structure bâtimentaire, la prévision opérationnelle...
Ce poste a un périmètre très large, il demande surtout une grande capacité d’adaptation au quotidien. En effet, il faut souvent passer d’un sujet à l’autre, en ayant une grande flexibilité. Ce qui fait la richesse d’un centre de secours, ce sont les hommes et les femmes qui le compose. La gestion de l’humain est sans doute la chose la plus dure et, en même temps, la plus gratifiante que j’ai à faire au quotidien.
En parallèle, j’occupe toujours des fonctions opérationnelles de chef de groupe où je peux commander jusqu’à 16 personnes sur intervention. Je me suis également spécialisé dans les secours en milieux périlleux avec le Groupe de secours en milieux périlleux (secours sur corde), et dans le secours en milieu instable ou effondré avec la spécialité sauvetage-déblaiement.
Etre aussi utile à la population qu’aux agents sous mon commandement !
Mon leitmotiv, c’est vraiment de pouvoir tout mettre en place pour organiser au mieux les secours pour la population.
La place de l’humain dans mon travail est plus que prégnante. Mon but est de manager l’ensemble des agents du centre de secours dans un but commun, servir la population. Tout cela dans la bonne humeur avec l’envie de faire progresser tous les agents.
J’espère ainsi défendre les valeurs pour lesquelles que je me suis engagé il y a 11 ans maintenant. Certains moments sont difficiles, mais l’ensemble des joies que me procure ce métier compense largement.
Un seul mot : détermination !
Quel que soit les difficultés, techniques, humaines, opérationnelles, seule une détermination en acier trempé permettra de faire avancer les choses.
La préparation au concours est dure et semée d’embûches, et seule une motivation et une détermination, de tous les instants, m’a permis de réussir et d’arriver à mon objectif.
Il faut croire en soi et en l’institution. Tout n’est pas toujours rose, mais mon rôle est de faire « tourner la caserne » coûte que coûte. Et c’est un défi du quotidien que j’aime relever.
Pour être chef d’une structure opérationnelle, je pense qu’il faut avant tout aimer les relations humaines, se remettre en question au quotidien tout tenant la feuille de route et les objectifs fixés par le chef de groupement.
Ce métier me permet de faire ce que j’aime tout en progressant !
Depuis que je suis sapeur-pompier, je n’ai pas cessé d’apprendre de nouvelles choses, de me perfectionner et d’apprendre des autres afin de gravir les échelons étapes par étapes.
Aujourd’hui, ma carrière peut être évolutive et diversifiée. Soit en passant des concours pour monter en grade, soit évoluer sur différents postes tant en structures opérationnelles que fonctionnelles. Mon cadre d’emploi me permet d’avoir un champ de possibilité très large. Seul le travail et l’abnégation au quotidien permettent de suivre le chemin que l’on souhaite se tracer.