D'ingénieur chez EDF à chef de centre d'incendie et de secours !
Je me suis très vite intéressé au métier d'officier de sapeurs-pompiers. Dès le collège je me suis renseigné sur les meilleurs études à faire pour y arriver. Sans jamais écouter les différents professeurs qui me disaient que je ne pourrais jamais y arriver. C'est ainsi que j'ai passé un baccalauréat scientifique avant de suivre un Diplôme Universitaire de Technologie en Hygiène Sécurité et Environnement à l'IUT de Lorient. Ensuite, j'ai poursuivi par un diplôme d'ingénieur en alternance au sein de l'entreprise EDF. A ce titre, j'étais basé à Nantes et chargé de la sécurité, radioprotection et environnement sur les chantiers de maintenance des réacteurs nucléaires français. J'ai ensuite été recruté en CDI sur une autre antenne située à Montargis. J'ai pu prendre de plus en plus de responsabilités à mon compte et suis devenu le référent radioprotection de mon unité. J'ai alors eu l'occasion d'être le pilote de projets structurant comme l'exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants au niveau du cristallin, suite à l'abaissement des seuils réglementaires. Alors, finalement, pourquoi ce changement de vie ? L'idée de faire de mon activité de sapeur-pompier volontaire mon activité principale me questionnait. Je voulais changer les choses et apporter mon point de vue. Et finalement, j'ai sauté le pas en m'inscrivant au concours. C'est ainsi que j'ai intégré, en tant que professionnel, le Sdis de Seine-et-Marne au 1er janvier 2020. J'étais tout d'abord été chargé de la mise à jour du Schéma Départemental d'Analyse et de Couverture des Risques (SDACR). J'ai ensuite été adjoint au chef de centre de Lognes avant de devenir chef du centre d'incendie et de secours de Fontainebleau en juin 2022.
Chef du centre d'incendie et de secours de Fontainebleau
Opérationnel : chef de colonne
Spécialiste : risques radiologiques (PCR et RAD3), risques chimiques (RCH2), feux de forêt (FDF3), prévention (PRV2), Opérations extérieures (OPEX),
Fonctionnel : gestion d'un CIS de 35 sapeurs-pompiers professionnels (dont 3 officiers) et de 50 sapeurs-pompiers volontaires avec un effectif par garde de 12(+1) en journée et de 9(+1) en nuit.
Aucune journée ne se ressemble !
Mon poste actuel est très sollicitant mais extrêmement intéressant. En effet, il s'agit de gérer une caserne, ouverte 24h/24 ainsi que les femmes et les hommes qui la compose.
C'est donc tout autant un travail de management des équipes que de gestion des aléas quotidiens, des questions d'infrastructures, des problèmes matériels ou encore des sollicitations extérieures (conseils aux élus, demande de visites, de cérémonies, de représentation). De plus, je prends des gardes opérationnelles de 24 heures qui me conduisent à effectuer des interventions lorsque les interventions le nécessitent (généralement à partir de 2 engins engagés).
Avec du travail, rien n'est impossible !
Un avantage majeur de notre profession est le fait que, lors d'un concours, nous n'attachons de l'importances qu'aux compétences du candidat le jour J. La préparation à ce dernier est donc primordial ! Ainsi, en rentrant caporal sapeur-pompier professionnel, il est tout à fait possible de devenir officier en passant les concours internes.
1ère colonne de renfort SP à Mayotte après le cyclone Chido !
☑️ Recherche de victimes, ouverture d’itinéraires pour rétablir l’accès à l’eau 💧 ou aux communications 📞, bâchage ☔️ et mise en sécurité d’établissements publiques (collèges, lycées, préfecture, hôpital) ou d’intérêt vital (protection du stock des vaccins de l’île 💉), aide médicale à la population dans les bangas ⛑️ ou encore distribution d’eau🚰 !
🤝 Une coopération fluide entre les SP de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), SDIS 78, SDIS 91 et SDIS 77 - Sapeurs-pompiers de Seine-et-Marne !